Histoire de Legé

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Origines du nom de Legé

Le nom de Legé désigne un ancien domaine Gallo-Romain fondé vers le IIème ou IIIème siècle après Jésus Christ.

Legé est formé du nom du propriétaire du domaine, un nom latin, LAEVIUS, suivi d’une terminaison gauloise, IACOS, latinisée en IACUM. Ceci a donné en latin LAEVIACUM qui veut dire le domaine de Laevius.
Par la suite, la prononciation et l’orthographe ont évolué pour donner LEGIACUM, nom que l’on trouve dans les chartes du XIIème siècle. Puis on refait le mot avec une terminaison latine plus courante.
Ce qui a donné LEGEIUM au XIIIème siècle.
En même temps, on voit apparaître dans les textes anciens le nom populaire en français sous la forme de LETGE (XIIème siècle), puis de LEGE, la forme actuelle, attestée dès le début du XVème.

Un peu d’histoire

Legé fait partie des Marches Communes de Bretagne et de Poitou qui rassemblent, à partir du Vème siècle, les paroisses qui se disputaient les deux seigneurs. En réparation du préjudice causé par ces luttes, les habitants obtiennent de nombreux privilèges : exemption d’impôts, puis plus tard, exemption de la milice.
Dépendant en théorie de deux seigneurs, les Marchetons bénéficient d’une certaine autonomie qui leur permet de profiter au maximum de leur situation privilégiée. Ils font de leur région une zone prospère de contacts et d’échanges.
En 1789, ce sont deux legéens, Jacques-Alexis Francheteau et Charles-Joseph Auvynet , qui sont élus pour représenter le Tiers-Etat des Marches aux Etats Généraux.

Lors des guerres de Vendée, le Général Charette séjourne dans notre cité d’avril à septembre 1793.
A partir de janvier 1794, Legé connaît les massacres de population perpétrés par les Colonnes Infernales Républicaines du Général Turreau. La Pacification effectuée, Legé se relève vite.
Le XIXème siècle permet à Legé de retrouver sa place dans le monde essentiellement agricole. En 1863, le territoire de la commune s’agrandit avec le rattachement de villages dépendant de deux communes de Vendée, des Lucs-sur-Boulogne et de Grand’Landes.
Chef-lieu d’un petit canton administratif, Legé dispose d’un bassin naturel plus étendu : de nombreuses communes du Nord-Vendée sont historiquement attirées par Legé.

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